La dimension cosmique dans la prose de Mame Khalifa Niass

Mame Khalifa Niass

L’une des particularités de cette littérature est sa référence au vocabulaire coranique dont elle évoque une expression dans la construction de quatrains, en utilisant la partie d’un verset coranique comme dorsale. Cette technique particulière au Coran est une constance dans l’expression de Mame Khalifa Niasse. Elle lui permet d’économiser les mots, choisissant les expressions génératrices d’idées. Elle suscite, ainsi, l’imagination, l’incitant à compléter le langage. Allant même jusqu’à mettre des dispositions qui pourraient permettre au scientifique de booster sa recherche.

Dans ce système binaire c’est la science, son autre référence, et le Coran qui se chevauchent pour permettre à ceux qui savent goûter aux délices de l’ivresse spirituelle de s’en donner à cœur joie. A satiété. Tout en étant équilibrés par la dimension scientifique de ce véritable précurseur de la Science. Et, ce, bien avant Albert Einstein. En illustration, un vers de son poème WALIOULAH tiré d’un recueil dédié à Cheikh Ahmad Tidiany intitulé KIBRIT AL AHMAR (souvent traduit par Mercure Rouge) censé contenir des expressions conduisant à l’ineffable. Il utilise dans le vers en question : qoubayla, diminutif de qabla, une expression arabo-sémite dont la racine mène à des mots comme : précédent, ancien, acceptation, exaucer, faire face, vis-à-vis………….Et, même, jusqu’à la qawbala, appartenant au judaïsme cher à Maimounid. 
Ce mot qoubayla est aussi suivi par al asli wa al akwane. C’est-à-dire avant les origines, le boson, pour ne pas dire le boson de Dieu. Ce dernier mot est le pluriel de l’arabe kawn commun au grec cône.
Ici, Mame Khalifa Niasse anticipe sur la théorie très avancée des scientifiques, celle très controversée entre ceux de la physique quantique et les Einsteiniens. A cause du caractère conique de l’Univers. Une troisième théorie, celle de l’unification, de les réconcilier par la réunion des deux théories en question. En utilisant comme passerelle la conclusion en géométrie.
Cette dernière théorie est chère à celui que bien des scientifiques surnomment le nouvel Einstein. Il s’agit du savant Nassim Haramein.

Mame Khalifa dont les écrits en la matière se comptent par milliers, voire des dizaines de milliers, taquine, ici, les théories les plus avancées sur le big-bang ; et même avant le big-bang. Théorèmes aux équations introuvables. Et, ce, par une seule de ses millions d’expressions : qoubabyl……… Ce qui a précédé l’origine du big-bang (encore inconnue).

Ici, nous arrivons à l’expression de Schwarzschild de l’équation à partir de considérations géométriques seulement. Il en résulte que la solution de Schwarzschild aux équations de champ d’Einstein aurait pu être mis au point à la fin du 19ème siècle par le calcul des quantités de Planck indépendants de l’espace-temps par sa courbure et ses singularités, près du moment où Max Planck en 1899 trouvaient ses unités. Ses unités sont, bien entendu, le résultat de la normalisation du spectre électromagnétique d’un rayonnement de corps noir par l’utilisation d’un quantum d’action, ce qui confirme les résultats expérimentaux. L’échelle de Planck sont des unités naturelles, libres de toute mesure anthropocentriques arbitraires, sont fondées sur des constantes fondamentales de la physique, et peuvent être définies comme, par exemple, le temps qu’il faut un photon pour parcourir une longueur de Planck qui est le temps de Planck. Par conséquent, dans le cas de la solution holographique généralisée des difficultés liées à des discontinuités et de la production de singularité sont empêchés de se produire en raison de la quantification de Planck où la présence de  , le quantum du moment angulaire ou le quantum d’action du vide énergique quantifie l’espace-temps et donne une discrète masse gravitationnelle ou la gravité quantique.

Cependant, si la solution holographique est une représentation correcte de la structure de l’espace-temps de gravitation quantique, alors il devrait être applicable dans le monde quantique et donner des résultats appropriés tels que des quantités physiques fondamentales de premiers principes et considérations géométriques.
Ap
η= = 10× 40

Al
η ηρ= ml =1.026562 10× 36gm

R=1.280404 10× 60 .

mp =1.672622 10× −24gm avec 0.069 10× −24gm ou 4% deviation

En utilisant le nouveau rayon de la charge de proton mesuré :

rp = 0.84184 10× −13cm and find η= 4.340996 10× 40, ηρ = 9.448222 10× 35gm, and R=1.130561 10× 60 .

On obtient :

ηρ −24
mp′ = 2 =1.6714213 10× gm . 
R

ml −13
rp′ = 4l = 0.841236 10× cm

La forme algébrique : MpRp=4LM 
Mp étant la masse du proton, Rp : le rayon du proton, son volume étant lui-même égale à 4 fois la Longueur sur l’échelle de Planck, et la Masse sur l’échelle de Planck.
Pendant longtemps des scientifiques tels Richard Feynman cherchait à calculer la source de la masse de la matière, qui doivent être formulés sur une échelle fondamentale de Planck. 
Lui-même vecteur de l’Univers connu. Alors que dans sa dimension connue, l’Univers comporte dix facettes plus une autre inconnue, celle là. C’est cela la théorie dite des cordes. Dans cette même théorie la onzième est la seule existante. Les dix autres n’étant que l’émanation de cette facette unique et inconnue. 
Dans la recherche la plus poussée de l’atome, sa seule composante stable est le proton que certains ont essayé de compter jusqu’à ce que l’un d’eux se réveille en pleine nuit pour crier : « J’ai trouvé la solution, il n’y a qu’un seul proton ». Mais il est si rapide qu’on le trouve partout dans l’Univers. On l’a cru multiple, il n’est qu’un.

Revenons à Mame Khalifa Niasse en cette occasion annuelle de célébration de sa mémoire. S’adressant au Prophète (psl), comme s’il lui faisait face, il pointa le doigt en disant : « Sans toi il n’y aurait aucun des univers ». Là, l’enivré et le lucide s’unissent un chevauchement interminable vers l’infini. Pour ne plus faire qu’un. Vers Celui qui est désigné dans le deuxième verset de la première sourate, la Fatiha (l’Ouverture de l’Univers). Et, ce, par l’expression : « Alhamdou lilahi rabil alamine »( Louange à Dieu, Maitre des Univers.
La conclusion sera tirée, ici, d’un vers d’un de ses poèmes GHAWTHOU BARIATI(littéralement : Sauveur de l’Humanité). Il y évoque un état second, voire une béatitude, pendant laquelle le postulant talibé Niassène parvient à l’ultime confusion. Jusqu’à ne plus déceler, ni se déceler.
Il dit, là : « Fandakati achoumou arrasiati falm yamiz mina al haqqi bayna athati wa ththati » Utilisant l’expression coranique Sur la rencontre de Moise avec Dieu. Où le mot DAKAN a été utilisé (la mise en poussière du Mont Sinai à l’apparition de Dieu). Pour dire, à son tour, la mise en poussière de la raison humaine à cause de l’éblouissement divin. Or, c’est cet anéantissement, voire cette après poussière, qui mène à cet état de béatitude.
Dieu est Grand. Mais Il a aussi fait Mame Khalifa Niasse Grand.

AHMED KHALIFA NIASSE

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